Cette ville est époustouflante. L’Architecture très européenne des bâtiments les plus anciens laisse un gout de Nostalgie au voyageur que je suis et, l’espace d’un instant, je me retrouve confortablement chez « les miens ». Pourtant, à n’en pas douter, les gens ne comprennent pas ma langue. Alors que je me baladais en ville les premiers jours, j’ai perdu ma carte de la ville. Pas bien grave, en Argentine, suffit de demander, les gens se plient en 4 pour vous aider. Perdu, Buenos Aires n’échappe pas à la loi des grandes villes : les gens y sont un peu plus stressé et moins …disposés à s’occuper des autres. Bon, au final je suis tombé sur un groupe de 3 filles, qui m’ont aidé à trouver ma direction, m’ont filé une carte en rab et m’ont dit que j’avais un joli sourire. Devaient être de la campagne celles-là.
Mais ce qui caractérise le plus Buenos Aires c’est son surnom : la ville qui ne dors jamais (sauf le dimanche matin entre 11h et midi, j’ai des photo). Il est impressionnant de sentir l’effervescence de la nuit (et du petit matin) dans la capitale Argentine. Vous avez fait une grosse pré-soirée jusqu’à 5h du mat., pas de soucis, il y a encore des dizaines de lieux pour sortir jusqu’à 10 ou 11h du matin et dans tous les styles (discothèque, milonga de tango, bar…). Le 1er soir en rentrant à 3h, je suis tombé un peu dénues quand les gars de l’auberges de jeunesse m’ont proposé de sortir. Quelques jours pour s’habituer et on s’habitue. Et croyez-moi, on s’y habitue bien, un peu trop même à mon gout. Il devient facile de veiller jusqu’à 7h. On ne vois plus le temps passer, les soirées ne se ressemblent pas mais les jours se ressemblent. On ne vit plus que pour la nuit. Réveillé à 15h, la nuit est plus longue que le jour. Nul doute que sans programme, j’aurai pu passer quelques mois à Buenos Aires sans m’en rendre compte, et très probablement me perdre dans les sombres limbes du crépuscule.
Oui mais bon, même la nuit tout n’est pas tout noir (ni tout blanc). Les soirées Tango au cœur de ses racines resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Ce qui doit rester surtout, c’est la beauté des espaces, les orchestres jeunes qui produisent un nouveau tango emplit d’émotion passées et du désir d’avenir et les danseurs suspendus au fil des notes, tels des marionnettes aux propriétaires habiles.
Les Argentins sont fous du Dulce de letche, jusqu'à en manger avec tout, voir directement à la cuillère. Alors pour faire plaisir à une de mes couchsurfeuse, j'ai tenté un mix de recettes et le résultat fut au delà de mes espérances: coulant au chocolat coeur chocolat/dulce de letche. Un régal avec une boule de glace
euh... aucun lien, fils unique (les tour et la piscine c'est chez mon Couchsurfer) / les sculptures sont en recyclage de chemins de fer