En dehors de l’affluence des touristes, rien ne cloche. Et encore, la réserve est grande. Manque de pot, il faut être Mapuche (Mapu = terre, che=gens => originaire de la terre) pour y résider.
L’eau y est cristaline, le vent y souffle en permanence et les voiliers ont l’air de se régaler en avalant les miles. Le petit bain à 10°C suite à notre rando de 2h en VTT nous glace les tendinites à la perfection. Qu’espérer de mieux ? Un alfajores maison et un chocolat chaud..Exaucé ! Nos Argentins préférés arrivent même à prononcer correctement le fameux « ça déchire ça mère » tellement c’est bon. Doit y’avoir écrit $US sur nos fronts par contre, car l’addition de 200 $Ar nous refroidi plus que l’eau du lac. C’est pas grâve, « c’est Noël hein cousine » !
Le retour est un peu plus dur. Sans ma caméra XTREM, je tente de d’en faire avec mon canon. C’est un désastre : non seulement la vidéo donne le mal de mer mais en plus je me suis vautré en essayant d’en lancer une dans une descente un peu sportive. Petite désinfection douloureuse à l’arrivée.
UNE excellente journée en résumé pleine de sensations et de paysages à couper le souffle.
Nous prenons le bus à 21h30, retour à Bariloche vers 23h30. Euh… quelqu’un a pensé à chercher un hébergement ??? on passe des coups de fil, tout est complet. Ça commenche à sentir le rouchich. Après de longues discussion de gens fatigués pr une journée sportive 4 d’entre nous dormirons dans un hotel (un peu plus cher que d’habitude) les 2 autres erreront jusqu’à 5h30 du mat dans la ville attendant que cette dernière se réveille. Bon, ça arrive, ça fait partie du jeu ma pauv’ lucette.