Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

surf the planet

Dedicated to trips, meetings & surf


San Martin de los Andes

Publié par Ludo sur 14 Janvier 2013, 21:49pm

Catégories : #other sports, #argentina

Si la sortie kayak a laissé des marques « indélébiles », la ville en elle-même ne m’a pas subjuguée.

Notre hébergement par contre ne laisserai personne indifférent. Indiqué comme bon marché par un couchsurfeur ne pouvant nous héberger, nous arrivons au rez-de-chaussée. L’hébergement se faisant au black, on vérifie on nous étudie un peu avant de nous faire rentrer. Arrivé au 1er étage, c’est la surprise : un salon type XVIIème nous attends (bon OK, pas entretenu) avec un piano ½ queue blanc bien en évidence. Ouha ça claque ! on s’est pas trompés ? la visite des salles de bain et chambres nous ramènes à la réalité : on dormira sous les pentes de toiture sur des matelas à même le sol. D’autres groupes n’auront pas la chance d’avoir des matelas. Néanmoins, il se dégage une atmosphère exceptionnellement sympathique qui nous invite à la décontraction et à la fête.

Nous apprendrons plus tard que la famille du propriétaire actuel (présent parmi nous pour boire un coup) est à l’origine de la ville et que les meilleures fêtes de toute la ville se passent ici. La vie nous guide parfois en des destinations imprévisibles…

Ballade en Kayak. Vu la température (un bon 32°C), une sortie aquatique ça s’annonce bien ! Pourtant j’ai mal au dos et y’ un truc que je sens pas. J’ai pas ce que j’ai mais j’me tate, j’hésite. Ma cousine est dans le même cas : « une bonne bronzette à la plage ça peut être sympa aussi, non ? ». Au finale elle se motive et m’embarque dans le plan à 6. Mise à l’eau un peu galère car il faut se porter les kayaks sur 10 quadra (~ 1km). On est pas encore à l’eau qu’on est déjà crevé. Je l’avais dit que j’le sentais pas…

Mais comme on a chaud, on y vas. Oups l’eau est à 13°. Ça caille les miches. On saute dans les Kayak, direction « la Islita » (la petite île). Avec ma tendinite je monte dans un kayak double. C’est nous qui avons la place pour le sac étanche. Tout le monde est content, il fait beau, on est dans l’eau et le groupe est super sympa.

On passe la 1ère pointe, c’est superbe. On se croirait entre un mixe des alpes suisses et le gorges du verdon avec une lumière parfaite pour de la photo. Heureusement j’ai pris ma gopro étanche. A la sortie de l’objet le taux de testostérone éclate. Il est temps de joutes et de courses. Pour nous mettre à égalité afin de pouvoir pagayer, je place la gopro dans ma bouche. La prise est bonne mais pas très confortable. On double allègrement tous les autres qui ont les boules que cela soit enregistré et alors que la course se fini, ma machoire fatiguée se relache également. La caméra rebondi sur la coque…c’est un poteau sortant. Je beugle un truc en Espagnol. Mon coéquipier ne comprend pas. Je repère au mieux l’endroit, retire mes fringues et mes lunettes de soleil à ma vue (ça serait dommage de les perdre une fois de plus dans l’eau) et saute à l’eau. Je tente une plongée mais j’y vois rien, j’ai pas de palme et le froid me coupe le souffle. L’eau est relativement claire et on voit pas le fond… pt’ain y’a au moins 12-15m (ma limite en apnée, préparé, équipé et en EAU CHAUDE). J’y arriverai jamais comme ça.

Pendant qu’une équipe se charge du marquage de la zone, je rentre avec mon compagnon de loose pour chercher ma combi de surf et du matos d’apnée. Je passerais les détails, mais, zone très touristique oblige, je ne trouve pas le même support amical argentin que d’habitude. Tout a un prix et je ne suis vraiment pas sûr de pouvoir la trouvée à la profondeur présumée. Un plongeur me propose de venir discuter d’une offre le lendemain pour une recherche en bouteille…de toute façon j’ai rien de mieux.

On repart à la rencontre des autres, broucouilles comme on dit dans le bouchonnois (et en Patagonie désormais). La balade s’avère superbe, un petit gout amer tout de même.
Rien de mieux qu’un bon cocktail (ou 2) pour faire passer la pilule. Les verres s’enchainent. Le piano à queue s’avère n’être qu’une coque où le clavier a été remplacé par un piano numérique. Ça fera l’affaire. Les Potes argentins me passent quelques accords à défaut d’avoir une guitare. C’est pas magique mais ça nous occupe. La soirée est lancée. 4h30 du matin…on s’écrase sur le matelas. Une bonne soirée tout compte fait.

Midi…… Merde c’était à quelle heure le RDV plongée déjà ??? « dos y media » ou « doce y media ». Gogogo Boludo ! Arrivés à 13h15, finalement c’était à 14h30. Bon ça va. On a le temps d’aller à la plage. L’eau froide fini d’extraire mon léger mal de crâne. 1h de discussion, 1h de préparation, 45min pour changer de bateau parce que celui prévu est en panne, 20 min pour y aller, 40 min de réflexion… au final je plonge à 17h30. De l’organisation à couper le souffle !

A la descente, je me rend compte que le marquage est un petit peu approximatif. Ah…faut remonter. Le chef a finalement besoin de sa cagoule car l’eau est froide. On replonge, on descend et là, on tombe sur des parois abrupte tapissées d’algues glissantes. SUPER ! on suis la paroi, il y a quelques failles, tout juste de quoi caller une gopro mais rien à l’horizon. On continue à descendre, un replat vers 20m avec des éboulis. À priori rien non plus, on regarde un peu plus bas… 33m. SI on continue plus bas, on aura que quelques minutes d’air pour les recherches et la paroi ne donne pas l’impression de s’arrêter. On décide de remonter lentement pour balayer la zone. A ce moment-là, je me dis clairement « autant chercher une aiguille dans une botte de foin ». L’avantage c’est que t’as tout le temps que tu veux pour une aiguille. Sur le passage je choppe truc à mi-chemin entre un crabe et une écrevisse ainsi qu’un leurre à truite : aujourd’hui pas question de rentrer complètement broucouille. On remonte lentement. Tiens, on s’arrête… Ah oui, ça doit être un pallier de décompression, on va faire comme lui.
Bilan des pertes : une gopro + 55€ de plongée. Mais au final ça fait des souvenirs. Chers les souvenirs de St-Martin, TRES chèrs.

Alors OUI, j’aurais aimé vous raconter avoir perdu cette merveille de technologie dans un exploit sportif, dans l’ouverture d’une face sud patagonienne, dans des rapides vertigineux ou encore dans une vague de 6m de haut. Mais NON, je l’ai perdu très stupidement et c’et bien fait pour moi.

Règle n°1 : Si vous utilisez votre gopro en milieu aquatique, accrochez lui un petit flotteur, ça ne coûte presque rien

Règle n°2 : La bouche humaine n’a pas été homologuée comme support Gopro. Ne l’utilisez pas ainsi.

Règle Principale : ne soyez pas aussi stupide que moi :-)

PS : pour rappel perso : combi 5mm 2pièces + chaussons + gants + Cagoule  poids = 6kg

PS2 : Fini les vidéos, retour à la Photo !

San Martin de los AndesSan Martin de los Andes
San Martin de los AndesSan Martin de los Andes
San Martin de los AndesSan Martin de los AndesSan Martin de los Andes
San Martin de los AndesSan Martin de los AndesSan Martin de los Andes
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents